LE KIT DE BONHEUR – 3 ingrédients essentiels pour l’attirer et le garder !

D’abord, il s’adressa à son aînée : «Dis-moi, ma chère fille, est-ce que tu m’aimes?

-Oui, mon cher père, comme une tourterelle aime les grains de blé», répondit-elle.

Ce fut le tour de sa deuxième fille : «Je vous aime, mon cher père, comme j’aime la brise pendant la grande chaleur.»

Il s’adressa alors à sa cadette : «Moi, je vous aime comme les gens aiment le sel», répondit-elle.

Le roi fut déçu de la réponse de sa fille. Il se fâcha tellement qu’il lui donna l’ordre de quitter le palais royal. La jeune princesse partit en pleurant. Elle se retrouva dans une grande forêt. Elle s’abrita au creux d’un vieil arbre. Elle ramassa des fraises sauvages, des mûres et des noisettes pour se nourrir. Elle vivota seule ainsi.

Une année étant passée, alors que le prince du royaume voisin passait par là. Il aperçut la princesse qui ramassait les mûres. Ayant eu peur, elle se cacha dans le creux du vieil arbre. Le prince la suivit et cria :

«Qui est là?»

La princesse tremblait comme une feuille, et elle ne dit pas un traître mot. Le prince cria de nouveau :

«Qui est là ? Dites si vous êtes un homme ou le diable sinon j’ouvre le feu !»

Sur ce, la princesse sortit du creux de l’arbre et commença à pleurer. Ses vêtements étaient sales et déchirés. Elle en avait honte, et en pleurant elle raconta son histoire au prince.

Elle plut beaucoup au jeune prince car elle était belle malgré ses vêtements sales et déchirés. Il la prit tendrement par la main et l’emmena au palais royal. Il l’habilla de robes dorées et argentées.

Ils se marièrent et firent la noce avec beaucoup d’invités. Nul n’avait jamais vu auparavant un aussi beau mariage.

Le temps passa, ils s’aimaient comme deux tourtereaux. Un jour, le roi dit à sa femme:

«Ma chère épouse, quand je t’ai vue la première fois, je n’ai pas insisté pour savoir pourquoi ton père t’avait chassée. Mais maintenant dis-moi la vérité.

-Je vais te le raconter volontiers. Mon père m’a demandé à quel point je l’aimais, et moi, je lui ai répondu : « comme les gens aiment le sel», répondit-elle.

«Très bien, tu regagneras bientôt l’amour de ton père», dit le roi.

Il s’en alla pour écrire une lettre au vieux roi et lui demanda de venir déjeuner. Trois jours plus tard, le carrosse royal tiré par six chevaux, arriva dans la cour du château. Le jeune roi accompagna le vieux roi dans la plus belle salle du palais où une table pour deux personnes était déjà mise.

Ils s’installèrent autour de la table, et les serviteurs arrivèrent avec les plats délicieux. Et ce n’était que le déjeuner! Le vieux roi se servit le premier, il goûta la soupe et posa tout de suite la cuillère car celle-là n’était pas salée du tout. Il se dit que la viande du pot au feu serait sûrement salée. Mais il n’y avait pas un grain de sel. Les rôtis arrivèrent, l’un après l’autre, mais le vieux roi les goûta à peine puisque, sans sel, ils étaient fades.

Il ne put s’empêcher de dire au jeune roi : «Dis-moi, comment est-ce possible d’avoir un cuisinier qui ne met pas de sel dans les plats?

-Il met toujours du sel dans les plats mais j’ai entendu dire que vous n’aimiez pas le sel. Je lui ai ordonné de ne rien saler, sinon il le paiera de sa tête.

-Mais tu t’es trompé parce que j’aime bien les plats salés. Qui t’a dit le contraire?

-Votre fille», répondit le jeune roi.

À cet instant la porte s’ouvrit, et la reine entra dans la salle. Elle n’était nulle autre que la fille cadette du vieux roi qui fut très heureux de la revoir. Il avait déjà regretté mille fois de l’avoir chassée du palais, et il la recherchait partout.

Il donna tout de suite son royaume à sa fille, et le jeune roi prit en main les affaires du palais.

Ils vivent encore heureux s’ils ne sont pas morts entre temps.

Un jour, une épidémie de tristesse s’abattit sur Lushui. Les gens perdaient leur joie de vivre, se sentaient déconnectés de leur essence et de la beauté qui les entourait. Li Mei, inquiète, se retira dans la montagne pour méditer et chercher une solution.

Après plusieurs jours de jeûne et de prière, elle eut une vision. Un vieil esprit de la montagne lui apparut et lui révéla le secret du « Riz de la Connaissance ». Ce riz, cultivé avec amour et intention, avait le pouvoir de reconnecter les gens à leur source intérieure et de guérir les cœurs brisés.

L’esprit de la montagne enseigna à Li Mei les rituels sacrés pour cultiver ce riz spécial. Il fallait choisir les graines avec soin, les planter au rythme de la lune, les arroser avec l’eau de la source sacrée et les récolter au son des chants anciens.

Li Mei descendit de la montagne, le cœur rempli d’espoir. Elle partagea son savoir avec les villageois et ensemble, ils commencèrent à cultiver le Riz de la Connaissance. Chaque étape était accomplie avec gratitude et conscience.

Pendant la culture, Li Mei encourageait les villageois à se reconnecter à la nature. Ils marchaient pieds nus dans la terre, écoutaient le chant des oiseaux, observaient les étoiles et partageaient leurs histoires autour du feu. Ils apprenaient à reconnaître et à honorer ce qui les nourrissait profondément : la famille, l’amitié, la créativité, la spiritualité.

Lorsque le riz fut enfin récolté, Li Mei prépara un repas pour tout le village. Chaque grain était imprégné de la sagesse de la montagne et de l’amour des villageois. En mangeant ce riz sacré, ils ressentirent une vague de chaleur et de paix les envahir.

La tristesse qui avait envahi Lushui commença à se dissiper. Les gens retrouvèrent leur joie de vivre, leur connexion à eux-mêmes et à la nature. Ils comprirent que le véritable remède à leurs maux se trouvait en eux, dans leur capacité à se reconnecter à ce qui les nourrissait profondément.

Li Mei continua de partager le secret du Riz de la Connaissance avec les villages voisins, et la joie se répandit comme une traînée de poudre. Elle enseigna que prendre soin de soi, c’est avant tout se reconnecter à sa source intérieure, à ce qui donne un sens à notre existence.

Et ainsi, le Riz de la Connaissance devint un symbole d’espoir et de guérison, rappelant à tous que la véritable richesse se trouve dans la connexion profonde avec soi-même et avec le monde qui nous entoure.

Un jour, sa grand-mère, aux yeux pétillants de sagesse, lui offrit un petit sachet en lin. « C’est de la farine d’abondance », murmura-t-elle, « elle a le pouvoir de transformer tes journées en une véritable aventure. » Intriguée, Anya prit le sachet.

La grand-mère lui expliqua qu’il suffisait d’ajouter une pincée de cette farine magique à tout ce qu’elle entreprenait. Que ce soit pour cuisiner, jardiner, ou simplement faire le ménage, cette farine allait insuffler une nouvelle énergie et un sens profond à ses actions.

Anya décida de tester cette farine miraculeuse. Elle commença par préparer un gâteau. En ajoutant une pincée de farine d’abondance à la pâte, elle se sentit soudainement envahie d’une créativité qu’elle ignorait posséder. Elle décore le gâteau avec des fruits frais et des épices exotiques, transformant ainsi une simple pâtisserie en une œuvre d’art comestible.

Enthousiasmée par les résultats, Anya décida d’aller plus loin. Elle planta des graines dans son jardin, en les arrosant avec une eau infusée à la farine d’abondance. Les plantes poussèrent plus vite et plus belles que jamais, et Anya prit plaisir à les observer grandir chaque jour.

Au fil du temps, Anya réalisa que la farine d’abondance n’était pas seulement un ingrédient magique, mais un symbole. Elle représentait l’idée que l’on pouvait trouver du sens et de la joie dans les plus petites actions du quotidien. En mettant de l’intention et de la créativité dans tout ce qu’elle faisait, Anya avait redonné vie à son monde.

L’ennui s’était envolé, remplacé par un sentiment d’épanouissement et de gratitude. Anya avait compris que l’abondance ne se mesurait pas seulement en biens matériels, mais aussi en expériences enrichissantes et en moments de partage.

Et ainsi, la farine d’abondance continua de transformer la vie d’Anya, lui rappelant chaque jour qu’il est possible de créer sa propre magie.